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Coup de théâtre dans l'affaire CLEARSTREAM

 

 

-De Villepin renvoyé en correctionnelle et Yves Bertrand pointé du doigt à propos de l'ajout du nom de Sarkozy aux listings truqués

Dominique de Villepin a vivement réagi à son renvoi en correctionnelle, accusant Nicolas Sarkozy d’avoir violé le droit au procès équitable. Dix jours avant cet événement, il avait saisi le Conseil d’Etat contre un décret présidentiel, paru le 1er novembre dernier au Journal officiel, prolongeant les fonctions de Henri Pons, l’un des juges saisi du dossier

28/11/2008 >> accueil

- par Delphine LAURE -

 

- De Villepin, le couteau ou la cible...
de Sarkozy ? -

Et voilà que l’affaire Cleartream recommence à faire parler d’elle. Et pour cause, au terme de quatre ans d'enquête, cinq suspects, dont Imad Lahoud et surtout l'ancien Premier Ministre Dominique de Villepin, ont été renvoyés la semaine dernière en correctionnelle, notamment pour faux, usage de faux et dénonciation calomnieuse. Il s’agit là d’un véritable coup de tonnerre car on pouvait croire de Villepin tiré d’affaire suite aux longues auditions qu’il avait eu en 2007 avec les juges chargés de l’affaire. Le 27 juillet de cette année, il avait été inculpé de «complicité de dénonciation calomnieuse, complicité d’usage de faux, recel de vol et recel d’abus de confiance».

En clair, la justice le soupçonnait d’avoir participé à une machination visant à déstabiliser Nicolas Sarkozy, son challenger d’alors pour la course à la présidentielle, en prétendant que lui et d’autres personnalités détenait un compte bancaire occulte à la chambre de compensation Clearstream (tout était parti de faux listings bancaires envoyés au juge Renaud Van Ruymbeke de façon anonyme, au printemps 2004). De Villepin, qui se disait serein, avait répondu à l’invitation des juges sans ciller. Passée la nouvelle spectaculaire de la mise en examen de l’ex-premier ministre, la presse s’était fait l’écho que le procureur s’orientait vers un non-lieu concernant sa personne.

- de Villepin accuse -

Dominique de Villepin a vivement réagi à son renvoi en correctionnelle, accusant Nicolas Sarkozy d’avoir violé le droit au procès équitable. Dix jours avant cet événement, il avait saisi le Conseil d’Etat contre un décret présidentiel, paru le 1er novembre dernier au Journal officiel, qui prolongeait les fonctions de l’un des juges saisi du dossier, expliquant, par la voix de l’un de ses avocats que « le détournement de pouvoir auquel le Président de la République s’est livré, en maintenant Mr Henri Pons dans ses fonctions, dans le seul but de poursuivre l’information dans laquelle il est partie civile, constitue à l’évidence une violation du principe de l’égalité des armes".

- l’ex patron des RG « balancé » -

Quant à Imad Lahoud, l’un des suspects de cette sombre affaire, il dévoile aujourd'hui son implication "La dernière fois que j'ai vu (Yves) Bertrand, c'était dans son bureau, pour ajouter le nom de Sarkozy sur les faux listings. C'est le seul nom que j'ai ajouté. C'était en présence d'une troisième personne dont je préfère taire pour l'instant l'identité", déclare-t-il dans Le Point paru jeudi. Yves Bertrand, directeur des Renseignements Généraux de 1992 à 2004, a aussitôt démenti les propos de l’informaticien, par l'intermédiaire de son avocat Basile Ader, allant jusqu’à déposer plainte pour diffamation. Dans leur ordonnance, les juges d'instruction le mettent malgré tout en cause. Yves Bertrand serait selon eux, l'auteur des fausses listes de la société financière luxembourgeoise, transmises au juge Renaud Van Ruymbeke.

- sarkozy contre-attaque -

L'étau se reserre sur Yves Bertrand et le parquet devrait réclamer dans les prochains jours une enquête préliminaire pour faire la lumière sur ses liens avec Iman Lahoud. Force est de rappeler que ces nouveaux éléments surviennent au moment où l’ex-dirigeant des Renseignements Généraux est, par ailleurs visé par plusieurs plaintes, dont une portée par Nicolas Sarkozy, sur un autre aspect de son travail aux RG. Quant à Iman Lahoud, il continue d’assurer avoir rencontré Yves Bertrand à six reprises, "la plupart du temps" dans son bureau officiel. Reste à l’enquête préliminaire d’éclaircir ce volet de l'affaire.28/11/2008

 

1 - clearstream l'enquête, de denis robert
2 - les documents du juge van ruymbeke, collectif

 

 

 

 

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